14 janvier 2019

FAQ

FAQ

Nous avons regroupé au sein de cette foire aux questions, les questions les plus souvent posées par les futurs étudiants en PASS/ LAS. Les idées reçues ont la vie dure, mais en lisant cet article vous serez capable de distinguer le vrai de la rumeur…

Tout le monde a-t-il une place dans l’amphithéâtre ?

La réponse dépend des Universités. Dans certaines villes, des systèmes de retransmissions vidéo ou de cours différés permettent à chacun de trouver une place assise pour prendre son cours, mais il reste un certain nombre d’Universités où il faut se lever tôt pour en trouver une. Une chose est certaine, il ne peut y avoir plus d’inscrits en PASS dans une Université qu’il n’y a de places assises à leur disposition.

Comment bien choisir sa Faculté ?

Pour choisir sa Faculté, la distance avec votre domicile est un facteur important. Le temps de trajet est souvent un temps perdu pour les révisions, aussi il vaut souvent mieux choisir une Faculté proche de chez soi. Le pourcentage d’étudiants admis en 2ème année des filières de santé est souvent utilisé par les étudiants pour avoir les meilleures chances de réussir , mais bien souvent, ce pourcentage est souvent à peu près le même, et prendre une Faculté avec un plus grand numerus apertus ne change finalement que très peu les chances de réussite. Privilégiez donc une Faculté proche de chez vous, et où vous aurez des amis de lycée qui pourront vous soutenir pendant l’année !

Vous pouvez aussi vous renseigner sur les coefficient donnés aux différentes matières. Certaines facultés sont réputés plus scientifiques que d’autres. Il vaut donc mieux à distance équivalente choisir une faculté qui vous correspond mieux.

Avec la réforme il peut aussi être judicieux de bien regarder les mineures proposées en PASS et les majeures des LAS proposées. En effet, le choix que vous ferez pourra avoir un impact important lors de votre réorientation.

 

Y a-t-il des livres en support des cours ? Le fait d’être en amphithéâtre doit rendre difficile la prise de notes, non ?

Les tutorats fournissent souvent des polycopiés, écrits par les étudiants, pour vous permettre de suivre au mieux les cours. Ces supports ne sont cependant pas toujours validés par la Faculté. Dans certaines Facultés, les professeurs fournissent eux même les supports. De nombreux livres sont également en vente sur les matières principales (anatomie, physiologie, biochimie). L’idéal est de pouvoir recouper les informations entre les différentes sources, mais ne vous surchargez pas trop de supports, le cours fait toujours foi lors des épreuves !

 

Quelles sont les Facultés qui font le moins de maths ou de physique ? Le concours est-il national ?

Le programme et les épreuves des PASS et LAS sont sous la dépendance de l’Université, il n’est donc pas national. Toutes les Facultés utilisent des notions de physique et de mathématiques, même si certaines en font un peu moins que d’autres, car ce sont les professeurs de chaque Faculté qui décident de la difficulté de leur épreuve de concours.

 

Peut-on réellement choisir sa Faculté ? Ou existe-il une carte scolaire comme au lycée ?

Ce n’est pas comme au lycée. L’inscription en Faculté de médecine se fait via le site ParcourSup. Plusieurs critères rentrent en compte : l’ordre de vos vœux, la distance entre le domicile et la Faculté et la mention au baccalauréat (le but étant d’essayer d’avoir le même pourcentage de chaque mention dans chaque Faculté). Les Facultés parisiennes sont très demandées donc les personnes qui ne vivent pas en Île de France ont peu de chance de réussir à s’y inscrire en raison du critère distance. Mieux vaut toujours choisir la Faculté la plus proche de chez vous car perdre du temps dans les transports peut être usant.

Comment se passent les cours à la Faculté ?

L’organisation des cours dépend de chaque Faculté. Globalement, vous avez une demi-journée de cours en amphithéâtre, avec des cours en effectifs plus restreints (enseignements dirigés) qui sont souvent obligatoires.

 

Si jamais on fait deux candidatures dans une Faculté, est-ce possible de retenter sa chance dans une autre Université ou est-ce totalement fini si on loupe pour une deuxième fois le concours ?

Non, vous ne pourrez pas retenter votre chance ailleurs en France, « ni vu, ni connu ». Néanmoins, une troisième tentative peut être le triplement de l’année est autorisée sur dérogation (mais rarement), si des circonstance exceptionnelles le justifient (maladie, hospitalisation).

 

Des conseils pour réussir ?

Travaillez en groupe si cela vous convient. En plus de pouvoir comparer les prises de notes et de s’expliquer les notions de cours parfois complexes, cela permet de garder une motivation constante !

Essayez de structurer au maximum vos journées, afin de ne pas varier le rythme de travail, et ne rognez pas sur le sommeil !

N’hésitez pas à aller poser des questions aux étudiants des années supérieures. Ils sont passés par les mêmes difficultés même concours que vous, et seront ravis de pouvoir vous aider !

 

C’est quoi une prépa privée/boîte à colles/écurie ?

Ces appellations diverses regroupent la même réalité : ce sont des entreprises privées qui proposent des formules payantes pour avoir un entraînement supplémentaire à celui offert par les Universités.

Elles ne sont en AUCUN FAÇON liée à l’Université ou aux tutorats et leur souscription n’est absolument pas obligatoire pour réussir.

Concrètement elles proposent des séances d’entraînements supplémentaires et des séances de correction de ceux-ci avec parfois des rappels de cours. Elles proposent également des stages de préparation durant l’été. Éthiquement elles sont très décriées pour plusieurs raisons : elles monétisent à prix d’or un enseignement public, elles jouent sur le stress et la peur pour inciter les parents inquiets à payer des fortunes pour leurs enfants, et elles n’hésitent pas à désinformer pour y parvenir.

 

Sont-ils nécessaires pour avoir son année ?

De nombreux étudiants réussissent chaque année sans souscrire à un organisme privé de préparation aux concours ce qui nous amène à vous répondre que non, contrairement à ce qu’elles clament, elles ne sont pas nécessaires.

Les tuteurs de chaque Faculté se mobilisent chaque année pour améliorer et compléter encore l’entraînement fourni aux étudiants, et mettent des entraînements à la disposition de ces derniers pour qu’ils aient matière à s’entraîner. Il est donc tout à fait possible de trouver de façon gratuite suffisamment de « matériel » pédagogique pour préparer efficacement le concours.

Quant aux taux de réussite présentés ils sont souvent totalement faux : en additionnant les différents taux de réussite respectifs de chacun des organismes sur une Faculté, on dépasse les 100% de réussite… En fait ne sont comptés dans leur taux que les étudiants ayant réussi leur concours et ayant assisté à au moins une de leur séance, tandis qu’en sont exclus tout élève qui a échoué et n’a pas assisté à l’ensemble des séances de l’année. En biostatistiques c’est ce qu’on appelle un biais de sélection. De même comme la plupart de ces organismes adaptent leurs emplois du temps pour permettre aux étudiants d’assister à la fois à l’entraînement du tutorat et à leur séances ; il est difficile de déterminer dans quelle mesure la réussite des étudiants est due à leurs entraînement ou à celui du tutorat.

 

En quoi les organismes privés sont-ils différents du tutorat ?

Le prix est bien sûr quelque chose de clivant, avec des semestres qui tournent autour de 3000 € et des stages de pré-rentrée à 500 € la semaine. Néanmoins il faut bien comprendre que ce n’est pas un gage de qualité pour autant : des épreuves qui sont recyclés d’une année à l’autre, des chapitres qui ne sont plus au programme sont des situations qui se retrouvent fréquemment. Le tutorat lui est basé sur le bénévolat, et propose ses services à prix coûtant. Seule préparation officiellement reconnue par les Universités, il se base sur le bénévolat et l’énergie des étudiants des années supérieures, et la relecture/correction de leurs productions par les professeurs. Cette préparation colle au plus près au programme de l’année et est reconnue pour sa qualité par les Universités mais aussi par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation via l’Agrément Ministériel des Tutorats. C’est l’entraînement officiel de la Faculté, et il faut bien comprendre qu’en l’occurrence plus cher ne veut pas forcément dire meilleur.

L’encadrement pédagogique est également quelque chose de différent : dans les organismes privés les cours sont assurés par des professeurs agrégés qui sont totalement externes. Ce ne sont pas les professeurs des PASS/LAS comme le laissent entendre certains. Ils sont recrutés sur leur diplôme, mais n’ont jamais vécu la PASS/LAS contrairement aux étudiants tuteurs.

Enfin il faut savoir que s’inscrire à un organisme privé est un investissement horaire supplémentaire dans la semaine déjà chargée d’un étudiant, et qu’il faut bien réfléchir avant de souscrire à cette préparation qui fait doublon avec le tutorat : aurais-je le temps de préparer les deux ?

 

Le stage de pré-rentrée c’est quoi ? C’est utile ?

Les stages de pré-rentrée organisés par les tutorats sont l’occasion de faciliter la transition lycée-Faculté. Avec ces stages vous pourrez débuter l’année dans de bonnes conditions, prendre de l’avance sur le programme de l’année. Ce sont des étudiants qui dispensent les cours magistraux, de la même manière que les professeurs de la PASS. D’ailleurs dans certains tutorats, les professeurs de la PASS aident les étudiants tuteurs à la préparation de ces cours. Ces stages durent en général 1 à 2 semaines, et permettent de découvrir une part significative du programme et surtout de découvrir la manière dont sont dispensés les cours en PASS afin de débuter l’année dans les meilleures conditions. Consulter la page du tutorat de votre Faculté pour savoir si un stage est organisé par votre tutorat.

 VRAI OU FAUX sur la réforme? 

 

  • La PACES est remplacée par une licence santé en 3 ans.

 

Faux. L’étudiant sait dès la première année s’il peut continuer dans les études de santé, ou s’il doit poursuivre dans la licence X. Il est cependant assuré s’il valide son année universitaire d’une poursuite d’étude. 

 

  • Il sera plus facile d’entrer dans les études de santé.

 

FAUX. La sélection restera forte dans ce nouveau système. L’objectif n’est pas d’ouvrir les études de santé à qui le souhaite mais bien de mieux sélectionner et en fonction des besoins de santé publique. 

 

  • Il ne sera plus possible de redoubler 

 

VRAI & FAUX. Il ne sera en effet plus possible de redoubler le PASS. 

Toutefois en cas de non validation de l’année d’un étudiant inscrit en LAS, il peut redoubler dans la même filière, mais ne pourra pas retenter sa chance pour entrer dans les études de santé. S’il veut exercer sa seconde chance, il doit pour cela augmenter son crédit de 60 ECTS.

“Tout candidat peut présenter deux fois sa candidature pour une admission dans les formations de médecine, de pharmacie, d’odontologie ou de maïeutique sous réserve d’avoir validé au moins 60 crédits ECTS supplémentaires lors de sa seconde candidature.”

 

  • Les tutorats vont disparaître. 

 

FAUX. Les tutorats resteront fortement impliqués dans cette première année universitaire. L’assimilation des connaissances restera complexe et la préparation aux oraux nécessaire. Afin de vous accompagner au mieux les tutorats s’adapteront à la réforme.

 

  • Il n’y aura plus qu’une chance pour entrer dans les études de santé. 

 

FAUX. Les deux chances pour entrer dans les études de santé sont conservées. Ainsi si un étudiant échoue dans le PASS, il pourra retenter sa chance via la mineure santé. De même, un étudiant en mineure santé pourra proposer sa candidature 2 fois. 

 

  • Il vaut mieux choisir le PASS qu’une mineure santé pour entrer dans les études de santé. 

 

FAUX et VRAI. Les deux voies se valent ! C’est selon l’appétence de chaque candidat pour des enseignements donnés que le choix doit se faire. L’esprit de la réforme est de favoriser les profils diversifiés. Ainsi et par exemple, avoir un bagage de compétences en sciences sociales sera un atout pour entrer dans les études de santé et non une faiblesse. Si un étudiant hésite entre deux projets professionnels, un dans la santé et un dans les sciences sociales, les Mineures Santé sont particulièrement indiquées.